Une histoire centenaire.

Situé au coeur du vignoble de Cahors, le château de Cayx existait déjà au début du 15ème siècle, et selon toute probabilité bien avant. Sans doute était-ce à l’origine un fortin édifié pour contrôler et monnayer la navigation sur le Lot.

Construit sur la roche à flanc de colline, il domine l’un des nombreux méandres de la rivière, tout près du hameau du même nom et de la commune de Luzech dont il fait partie. Constamment agrandi et aménagé au cours des siècles il est devenu une vaste demeure en pierre de taille, et est aujourd’hui la résidence française de la Famille royale de Danemark.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A noter que le château a également été au 18ème siècle
la propriété du marquis Jean-Jacques Lefranc de Pompignan,
notable de Montauban, écrivain, membre de l’Aca
démie française et,
déjà, producteur d’un cru réputé qu’il expédiait aux quatre coins de la France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résidence de la Famille royale de Danemark.

C’est 1974 que Sa Majesté la Reine Margrethe de Danemark et son époux Son Altesse Royale le Prince Henrik (1934-2018) font l’acquisition du château.

La famille du Prince, lui-même né Henri de Laborde de Monpezat, était installée depuis quelques décennies sur la commune d’Albas à une dizaine de kilomètres de Cayx. L’histoire de la famille de Monpezat, à l’origine issue du Béarn, remonte au 15ème siècle. L’enfance du Prince s’est partagée entre l’Indochine, alors colonie française, où son père et son grand-père possédaient de vastes domaines et la vallée du Lot.

Pendant des années la Reine et le Prince ont restauré et transformé le château tout en reconstituant un domaine viticole prestigieux de près de 24 hectares.

 

 

 

Le touriste attentif remarquera que le nom du hameau attenant est orthographié Caïx.

Le Prince, soucieux de mieux allier la prononciation à l’orthographe, a choisi Cayx, ainsi qu’il s’est souvent écrit au cours des siècles.
Le nom Caïx vient très probablement du gaulois cajo qui veut dire quai, indiquant ainsi que la navigation sur le Lot a été
pendant des siècles essentielle à l’économie de la région. 

Aujourd’hui la rivière, autrefois imprévisible, fait surtout la joie des plaisanciers.